Les surdents
- Par définition, les surdents sont les anomalies dentaires acquises les plus fréquentes.
- Le cheval est un animal hypsodonte, cela veut dire que la partie coronaire de ses dents pousse de 3 à 4 millimètres par an.
- De plus, l’os maxillaire du cheval est plus large de 30% que l’os mandibulaire (anisognathie).
- Ces deux facteurs combinés avec la domestication du cheval, cela entraine une usure dissymétrique des tables dentaires au cours du mouvement masticatoire. Il y a alors l’apparition de pointes d’émails saillantes et coupantes le long des joues sur les dents de la mâchoire supérieure (jonctions occluso vestibulaires) et le long de la langue sur les dents de la mâchoire inférieure (jonctions occluso linguales).
Conséquences des surdents :
- Moins bonne amplitude du mouvement masticatoire
- Mauvaise production salivaire
- Risques de blessures (stomatites)
- Risques de bouchons oesophagiens / ulcération de l’estomac
- Perte d’état
- …
Le lien ostéopathique : L’approche holistique de la médecine ostéopathique permet de percevoir une anomalie dentaire, telle que les surdents, comme pouvant être une cause d’une restriction de mobilité de la mandibule. L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) intervenant dans le cycle masticatoire, se retrouve à son tour perturbée ce qui peut alors entraîner des répercussions sur l’ensemble du corps, donc sur l’appareil locomoteur. Grâce à ces constatations, l’objet de mon mémoire de fin de cursus en ostéopathie animale a été : « Existe-t’il un rapport entre la restriction masticatoire liée aux surdents et les dysfonctions ostéopathiques présentes au niveau de l’appareil locomoteur ? ».